Pour bien commencer l’année sur des bases saines, on a décidé de vous parler du ghee. Le ghee est un beurre clarifié dont on a éliminé l’eau, les impuretés, le lactose et les protéines. Il convient donc parfaitement aux personnes intolérantes au lactose. Le ghee est l’Or de la médecine ayurvédique et il est utilisé depuis des millénaires dans la cuisine indienne pour cuire, frire et rôtir. Il a un délicieux goût de noisette et de multiples propriétés. Composé en majorité d’acide gras saturés à courte chaine, il ne rancit pas et ne s’oxyde pas. Il ne noircit pas à la cuisson et est la matière grasse la plus stable dans les hautes températures. Il se conserve des mois à température ambiante dans un récipient hermétique. Le degré d’absorption du ghee tourne autour des 96% c’est le taux le plus élevé de toutes les huiles et graisses. Le ghee pénètre les niveaux cellulaires les plus fins, il a une action détoxifiante, purifiante, rajeunissante, régénérante et renforce le système immunitaire. Pour ces raisons il est considéré comme un excellent vecteur des propriétés actives des aromates, épices et plantes utilisées, qui sont ainsi mieux assimilées par le corps. Le ghee est indispensable pour une cuisine saine. On peut l’utiliser partout, pour cuire les viandes et les poissons, dans les légumes ou le riz, ou en pâtisserie à la place du beurre… On peut même le tartiner.…
De retour de Crète, après avoir adoré manger de la Feta ou de la Mizithra à tous les repas (petit déjeuner inclus), je ne résiste pas à vous partager la recette de la Mizithra, moins connue que la Feta mais à mon goût encore meilleure, que j’ai apprise là-bas. Oubliez la Feta industrielle, essayez la Mizithra et vous deviendrez des inconditionnel(le)s. C’est d’une simplicité incroyable, il suffit de mélanger les ingrédients et d’attendre. Le plus dur étant de trouver du lait cru (non pasteurisé) et de la présure pour faire cailler le lait. J’en utilise une en poudre (à diluer impérativement dans un petit verre d’eau), mais on en trouve aussi sous forme liquide. Quant au lait cru, l’idéal est de trouver une chèvrerie pas loin de chez vous ou d’en commander chez votre fromager……
Cette recette a tout bon : déjà, les asperges sont de saison, et en plus, on ne gaspille rien. (Et les blancs d’œuf ? me diront les pointilleux. Ben on peut toujours les congeler pour faire des îles flottantes quand on veut ! Et toc) Donc on va dire que voilà deux entrées pour le prix d’une, ou même, un repas complet, végétarien et sans gluten, et tout ça avec 0 déchet.…
Alors bien sûr, les grandes tablées ce n’est pas forcément pour tout de suite. Mais comme ça, vous aurez la recette un peu en avance pour Pâques l’année prochaine… Et en attendant, en adaptant les proportions et le temps de cuisson, la recette est aussi délicieuse avec de l’agneau ou du cochon de lait……