Voilà, le printemps s’est installé, enfin. Les pelouses sont couvertes de pâquerettes, de primevères et de violettes. C’est l’époque où les enfants ravis sortent jouer dehors et ramènent des milliers de tout petits bouquets improbables aux longueurs de tiges aléatoires, ou même sans tiges du tout. Bouquets émouvants qu’il convient de recevoir avec un ravissement qui frôle l’exagération, mais qui pour autant sont impossibles à mettre dans l’eau, ou éventuellement dans un bol. Alors je me suis demandée comment sortir de…
Il y a eu un temps, quand j’étais jeune (ou plus jeune, disons), où mon papa s’était pris de passion pour la cuisine. Il nous faisait plein de petits plats, et celui-là était mon préféré. Alors bien plus tard, et bien après qu’il ait troqué la passion de la cuisine pour celle de la montagne, j’ai revisité ce plat, et c’est toujours un de mes préférés.…
C’est une tarte de mon pays d’enfance, la Suisse. Là-bas c’est une spécialité. On fait réduire des quantités astronomiques de jus de poires et/ou de pommes dans des chaudrons, au feu de bois. Cela donne un délicieux concentré acidulé et très sucré, avec lequel on peut faire de nombreux desserts. Ou juste accompagner un plateau de fromage……
Un jour, dans un restaurant gastronomique, après un très bon repas est venu le temps du dessert. Souvent c’est l’étape qui nous fait passer de « j’ai bien mangé » à « j’ai trop mangé ». Et là on nous a servi un cheesecake à la truffe. C’était si parfait que j’ai cherché à le refaire en y ajoutant ma touche personnelle.…
À l’origine de cette recette il y a ma belle-soeur (une autre, j’en ai beaucoup, c’est l’avantages des grandes familles), qui nous régale à chaque Noël avec ses fondants au chocolat. Mais son secret de fabrication est précieusement gardé, il a donc fallu chercher, tâtonner pour tenter d’en retrouver le goût et l’équilibre délicat. On s’en approche dangereusement ……
« C’est une balade à faire avec de vieux amis, à la fin de l’été. C’est presque la rentrée, dans quelques jours tout va recommencer ; alors c’est bon, cette dernière flânerie qui sent déjà septembre. […] On s’en revient toujours au même endroit, le long de la petite route, à l’orée du bois. Chaque année, les ronciers deviennent plus touffus, plus impénétrables. Les feuilles ont ce vert mat, profond, les tiges et les épines cette nuance lie-de-vin qui semblent les…